Les contraintes financières pesant sur les constructeurs : fer de lance de la révolution stratégique en matière de motorisations.
L'annonce de la mise en oeuvre par la Commission Européenne des pénalisations financières de 95 € par véhicules et par grammes de CO2 dépassés sur la moyenne de ses ventes pour chaque constructeur, à partir de 2020 pour 95% de ses ventes et pour l'ensemble de sa gamme à partir de 2021, a fortement incité les constructeurs à privilégier les ventes de véhicules faiblement émetteurs de CO2. Les véhicules électriques, comptant dans la moyenne des ventes pour 2 véhicules, ont donc été fortement promus en 2020 et ce d'autant plus que les effets d'offres se sont enfin produits pour augmenter le choix des consommateurs.
En effet, jusque fin 2019, seuls Renault/Nissan et Tesla disposaient d'une offre crédible et pertinente sur le marché des VE. Mais fin 2019 et début 2020, ce sont successivement les 2 premiers constructeurs sur le marché européen, PSA et VW qui ont lancé des produits performants sur le marché en partant pourtant de 2 stratégies différentes : l'électrification des gammes existantes chez PSA et une nouvelle gamme ID chez VW. Fiat s'ajoute enfin au concert fin 2020 avec sa nouvelle 500.
Parallèlement à l'augmentation de l'offre en VE, l'offre en Véhicule Hybride rechargeable s'est également fortement développée et des constructeurs comme Renault, Ford et tous les constructeurs premium proposent désormais des versions hybride ou hybride rechargeable dans leur gamme, notamment sur les SUV, les plus pénalisés en termes de CO2 car souvent plus lourds que les berlines équivalentes.